1938-2008: 70 ans de basket salonais


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Bon anniversaire !

Bon anniversaire !!!

On commence son apprentissage du temps vers l’âge de deux ou trois ans, quand pour répondre à une tradition universelle nos parents nous font souffler les premières bougies d’anniversaire. On se doute alors que chaque année à la même date il va y en avoir une de plus à souffler. Ce n’est pas gênant les premières années parce que le souffle augmente au même rythme que les bougies sur le gâteau, mais comme la seule opération admise dans la vie comme sur le marquoir c’est l’addition, le jour arrive malheureusement où le feu des chandelles résiste à un souffle devenu court ou hésitant. C’est le moment de recourir à u subterfuge et de remplacer dix petites bougies par une grande ou alors le moment venu de s’y mettre à plusieurs: le grand-père appelle ses petits enfants à la rescousse et les jubilaires se mettent à deux pour venir à bout de la marque incandescente du temps qui passe.
Aujourd’hui, ce sera la même chose parce que si les pères fondateurs ont perdu un peu du souffle de leur jeunesse créatrice, si l’équipe qu’ils formaient au départ ne pourrait plus s’aligner qu’à un tournoi de mini basket, ils sont entourés de plusieurs générations de dirigeants, de joueurs et de fidèles qui les ont ralliés et qui sont prêts à souffler avec eux les soixante dix bougies allumées pour cet anniversaire du basket à Salon
Un club, cela commence parfois sur un pari, un coup de folie, un défi entre copains. L’idée se lance, fait pétiller les imaginations, les avis convergent ou divergent un instant, le débat en naît et l’idée devient projet, s’étoffe s’échafaude, se structure, prend forme. Les difficultés apparaissent successives et nombreuses, mais l’enthousiasme créatif en vient toujours à bout, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. Dans ces moments aigus de créativité collective, on ne doute de rien, la volonté est si forte que ce n’est que bien plus tard que l’on mesure le chemin parcouru, les écueils évités, les risques que l’on a pris.
Mais ce que l’on fête aujourd’hui, ce n’est pas simplement le mérite de ceux d’entre vous qui ont porté le club sur les fonts baptismaux, ce n’est pas simplement le temps passé depuis sa création, mas c’est ce qu’il a représenté tout au long de ces années: les moments de gloire, les moments de désillusions, et par dessus tout l’extraordinaire plaisir d’appartenir à un club et de pratiquer le sport d’équipe: parce que le plaisir du basket c’est ça: faire partie d’une équipe, c’est à dire mouiller son maillot avec les autres ou pour les autres, donner de son talent, de son énergie, de son courage, ensemble, pour arriver à gagner.
Je lisais dans le dictionnaire tout à l’heure que «le basket est un sport où deux équipes de cinq joueurs s’efforcent de marquer le plus de points possibles en faisant entrer le ballon dans un panier»… c’est évidemment cela, mais c’est aussi bien d’autres choses: c’est former une équipe de copains, s’encourager, se battre, c’est consoler celui qui est exclu par un excès de fautes personnelles, c’est ne jamais se décourager pour ne pas affaiblir le groupe, c’est être porté par les supporters quand il faut aller à l’assaut du panier adverse et c’est accepter leurs critiques quant tout ne tourne pas rond. C’est apprendre à respecter l’adversaire, à respecter l’arbitre. C’est aussi mordre sur sa chique pour ne pas décevoir tous ceux qui encadrent l’équipe et font tenir le club droit.
La pratique du sport d’équipe marque à tout jamais et plus tard dans la vie, bien des actions collectives, bien des organisations sont facilitées par cette habitude que l’on a prise de se mettre au service d’une équipe ou au service d’un club.

La pratique du sport d’équipe marque à tout jamais et plus tard dans la vie, bien des actions collectives, bien des organisations sont facilitées par cette habitude que l’on a prise de se mettre au service d’une équipe ou au service d’un club.
Et si un club ce sont les joueurs, ce sont aussi tous ceux qui, de celui qui nettoie à celui qui préside, font tourner la mécanique. Pour le faire sans interruption pendant soixante dix ans ans, il a fallu beaucoup de ces petites mains, de ces travailleurs de l’ombre, anciens joueurs ou simplement amateurs de basket ou femme de dirigeant et de joueurs, pour tout organiser, nettoyer, transporter, arbitrer, suivre, servir, encourager, soigner, consoler,…
C’est cela que l’on fête: le travail de tous ces fidèles qui de génération en génération se sont passés le relais du club pour le maintenir au service de la jeunesse de la ville et des environs et pour faire résonner le nom de Salon.
Les équipes de jeunes sont riches en éléments et c’est une promesse de lendemains qui chantent. Pour cela il faut bien les encadrer et bien les suivre, renforcer leur motivation et susciter leur enthousiasme. Connaissant le sérieux du comité depuis de nombreuses années, je ne doute pas un instant que cet anniversaire ne sera qu’une étape dans l’histoire, un moment de respiration avant de poursuivre, un moment de répit avant des partir à la conquête des victoires suivantes.
On dit que le meilleur des maris est celui qui e se souvient jamais de l’âge de sa femme mais toujours de son anniversaire, alors bon anniversaire à ce grand club qui a su grandir avec les communes de Pélissanne et Lançon de Provence pour devenir le club du bassin salonais: le SAPELA Basket 13.


Les anniversaires ne valent que s'ils constituent des ponts jetés vers l'avenir. | 70ansbasketsalon@free.fr

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